Les cinq catégories également pondérées et leurs points de référence s’appuient sur les récentes recherches et publications nternationales. Un index des systèmes mis en place par les provinces/territoires permet de faire un contrepoids entre le désir d’avoir des données fiables et comparables et la réalité de ce qui est vraiment disponible. La validité du contenu du Rapport sur l’éducation à la petite enfance 2014 semble bonne. C’est un outil qui sert à stimuler les échanges sur les prochaines étapes à entrevoir.
L’Atkinson Centre du Ontario Institute of Studies in Education de l’Université de Toronto est l’hôte du Rapport. Il s’assure de consulter régulièrement des experts universitaires afin de revoir ce rapport et d’en améliorer la validité. Il organise aussi des conférences, tables rondes et séances d’études afin d’analyser plus en profondeur chaque point de référence. Jusqu’à présent, l’Atkinson Centre a pu analyser la gouvernance intégrée, les mesures populationnelles, les cadres stratégiques d’apprentissage à la petite enfance, la qualité de la surveillance et le statut actuel du personnel de services d’EPE. Des rapports et présentations sont disponibles sur le site du Atkinson Centre.
Les décideurs politiques ont été sensibilisés à l’importance du développement des jeunes enfants et y ont répondu. C’est un bon début. Toutefois, nous ne pouvons pas ignorer le nombre limité de points de repère sur lequel ce rapport repose ainsi que les contraintes qui ont exclu deux des territoires et les Premières Nations. La modestie des seuils atteints reflète bien la persistance de normes peu élevées qu’on retrouve fréquemment dans des services d’éducation à la petite enfance divisés. Nous avons malgré tout une raison de célébrer. D’énormes progrès ont été réalisés depuis que l’étude internationale de l’OCDE révélait que le Canada accusait un retard, progrès qu’un rapport à lui seul ne peut pas décrire complètement.
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