Les cinq catégories également pondérées et leurs points de référence s’appuient sur les récentes recherches et publications internationales. Un index des systèmes comparant les provinces/territoires permet de faire le contrepoids entre vouloir des données fiables et comparables et comprendre ce qui est vraiment disponible. Le contenu du Rapport sur l’éducation à la petite enfance semble valide. C’est un outil qui stimule les échanges sur les prochaines étapes et qui met au jour des possibles lacunes.L’Atkinson Centre for Society and Child Development du Ontario Institute of Studies in Education de l’Université de Toronto est en charge du Rapport EPE. Il s’assure de consulter régulièrement des experts universitaires afin de revoir le rapport et d’améliorer sa validité. Il organise aussi des conférences, tables rondes et séances d’études afin d’analyser plus en profondeur chaque point de référence. Jusqu’à présent, l’Atkinson Centre a pu analyser la gouvernance intégrée, les mesures populationnelles, les cadres stratégiques d’apprentissage à la petite enfance, la qualité de la surveillance, l’accès et le statut actuel dumpersonnel de services d’EPE. Des rapports et présentations sont disponibles sur le site de l’Atkinson Centre.
Les décideurs politiques ont été sensibilisés à l’importance du développement des jeunes enfants et y ont répondu. C’est un bon début. Toutefois, nous ne pouvons pas ignorer le nombre limité de points de repère sur lequel ce rapport repose ainsi que les contraintes qui ont exclu les communautés des Premières Nations. La modestie des seuils atteints reflète bien la récurrence de normes peu élevées et les maigres investissements. Nous avons malgré tout une raison de célébrer. D’énormes progrès ont été réalisés depuis que l’étude internationale de l’OCDE a révélé que le Canada accusait un retard, progrès qu’un rapport à lui seul ne peut pas décrire complètement.
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