Ces études indiquent le rapport coût-efficacité des programmes d’éducation à la petite enfance de façon à ce qu’ils stimulent le développement des enfants en début de vie et permettent aux parents de travailler. Lorsque les programmes d’éducation à la petite enfance sont plus accessibles, la plupart des provinces persistent à maintenir le schisme historique en matière de lois et de financement entre les programmes éducatifs, comme la maternelle et les services de garde qui sont offerts en vertu de l’aide sociale. Laisser les familles combler l’écart est non seulement frustrant pour les parents et les enfants, mais comme les études ci-dessus le quantifient, cela empêche également les contribuables de bénéficier pleinement de leur investissement.
Effectuer le suivi de l’argent confirme que les programmes efficaces d’éducation à la petite enfance sont :
Tableau 4.8
Pour profiter du meilleur rendement financier et des meilleurs avantages sociaux possible, les provinces et les territoires sont avisés d’organiser et de financer des programmes afin d’atteindre ces objectifs. Le gouvernement fédéral a aussi sa responsabilité : il verse actuellement une très modeste contribution aux programmes d’éducation à la petite enfance. Les fonds en cours provenant des programmes fédéraux existants sont désormais transférés dans le total annuel de 1,1 milliard de dollars du Transfert canadien en matière de programmes sociaux comparativement aux 7,5 milliards de dollars que les provinces et les territoires ont investis en 2008.
Les analyses économiques confirment le gain que le gouvernement fédéral réalise grâce aux investissements des provinces, des territoires et des gouvernements régionaux dans les services de garde. Ottawa « ne fait rien », pour citer Fortin, mais récolte une portion importante de la hausse des recettes fiscales provenant des parents au travail et bénéficie de la baisse des paiements sociaux versés aux familles. Les résultats justifient clairement la hausse des investissements fédéraux dans la petite enfance ou du moins représentent un cas documenté pour les provinces qui demandent de se faire rembourser leur part d’investissement qui s’en va maintenant directement dans les coffres du gouvernement fédéral.
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