Les économistes canadiens ont dû être satisfaits de la simulation des avantages liés aux dépenses en matière de programmes d’éducation à la petite enfance.a Les études canadiennes ont différé également des « trois Grandes » Américaines en incluant le remboursement immédiat provenant de la hausse du nombre de mères au travail. De plus, les études canadiennes comprennent le remboursement à moyen et à long terme des programmes d’éducation à la petite enfance qui peut être prédit pour les enfants.
La première analyse sur les gains économiques liés à l’éducation préscolaire a été effectuée en 1998 lorsque deux professeurs de l’Université de Toronto ont calculé l’impact d’une prestation de programmes d’éducation de la petite enfance pour tous les enfants âgés de 2 à 5 ans.4 Le coût net annuel de 5,2 milliards de dollars (dollars canadiens en 1998) prévoyait une contribution parentale globale de 20 % et des frais individuels selon le revenu. Le nouveau système générerait 170 000 nouveaux emplois, mais ceux-ci remplaceraient 250 000 éducateurs de la petite enfance non réglementés, entraînant une perte d’emploi nette. Les nouveaux postes d’éducateur ont été évalués selon un salaire moyen et des avantages sociaux correspondant à 36 000 $ par année, une grande amélioration des taux de rémunération à ce moment-là.
Les auteurs ont calculé que les bénéfices représentaient 10,6 milliards de dollars. Environ 4,3 milliards de dollars étaient prévus pour les enfants en matière de préparation à l’école, de niveaux de diplomation et de revenus futurs. La majorité des dividendes — et les plus immédiats — (6,24 milliards de dollars) ont été alloués aux mères. Des services de garde abordables et accessibles permettraient aux femmes de travailler, de revenir plus rapidement sur le marché du travail après la naissance de leurs enfants et de ne plus travailler à temps partiel, mais à temps plein. Cela permettrait aux femmes d’être plus indépendantes financièrement, d’accroître leurs gains amassés au cours de leur vie et de réduire les risques de pauvreté dans le cas de divorce ou de veuvage.
a Les chercheurs se fient beaucoup aux données de l’Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes (ELNEJ) et l’Étude longitudinale du développement des enfants du Québec (ELDEQ). Ces outils étudient le développement d’une cohorte d’enfants dès leur naissance et ont pour but de déterminer différents facteurs qui influent sur le développement de chaque enfant. Les données sont recueillies à intervalles réguliers à l’aide de sondages volontaires effectués auprès des parents et des jeunes et d’évaluations sélectives en matière de numératie, de littératie et de résolution de problèmes à différents âges.
Prochain: 3. Développer la capacité communautaire afin de soutenir les enfants
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